Boris Lesoir

Boris Lesoir

Création aléatoire

Courbettes,courant d'air,courgette,course,courbe,cour de polo

par,partition,parution,par intermittence,parvenu,paréo

car,car rapide,caravane,cardan,carapace,carnivore,carnassier,caribou

vol,voleur,voltige,volant,vol aux vents,volontaire,vol d'un hibou

coup,cou,coupeur,couleur,couleuvre,coulisse,couvre,coudre,

serre,cerf,serpent,cerveau,cerf-volant,service,serpe,serre à vendre

image,imagination,imam,hymne,immorale,immature,immoler

par,part,parvenu,par delà,partage,paravent,parapente,parier

mirage,Mi,mitaine,mission,misogyne,myosotis,mirage,minable

si,sirène,sir,silence,Si bémol,cire,ciment,ci,cils,cible

poêlon,poil long,poilu,poil de cul,

raz,ras,rat,ras le bol,râleur,Râ,ramonage,ramassage de tordu.


Mais c'est quoi,cette histoire,cette soupe de mots?

Je vais remettre un peu d'ordre dans tout ça! Et en faire une petite histoire!

 

La voici!

Une nonnette fait des courbettes devant Dieu,s'enfile une courgette(la pauvre créature légumineuse) bénie,claque la porte du presbytère,courant d'air.

Un messie la poursuit,la course,la traque,à cheval,tenue de polo,anglais élégant,pantalon pattes d'éléphant,chaussures noires et blanches.Ce matin dans les journaux,une parution unique,dans la chronique nécrologique;monsieur Nécro est mort ce matin d'une overdose d'informations.Il sera enterré au cimetière du Père Lachaise,sans fanfare ni trompette,vous êtes tous cordialement invités à venir danser,boire et manger sur sa tombe.N'oubliez pas de vous munir de vos déguisements,comme il se doit pour la fête des morts mexico-parisienne.Une dame en paréo,une seychelloise, si je ne m'abuse,un peu olé-olé,se tortille sur un polé polé,un collé-serré endiablé;avec un grand baraqué,grand brun ténébreux,un gars du coin,habillé d'un costume trois pièces et pompes vernies.Un parvenu,chemise à fleurs,cigare collé au bec,téquila,avachit sur une chaise longue,siffle par intermittence de vieux airs démodés,des margaritas.C'est un carnassier,un carnivore,il est aussi rouge que les steaks saignant qu'il dévore.Dans la plaine une caravane de chameaux passe,montés par des hommes bleus,un car rapide les dépasse,écrase un carapace de tortue,pète un plomb,un cardan et va s"écraser sur un caribou.Un voleur de haute voltige,un bouffeur de vol au vent,se lance dans le vide,seul volontaire téméraire.Il a réussi son dernier casse,un vol de diamants à Zaventem,avec quelques potes,dont un d'entre eux porte le diminutif de:hibou(car il pousse toujours de petits cris de sioux),un drôle d'oiseau,celui-là!Dans les champs des coupeurs de canne à sucre,machettes à la main,des coupeurs de têtes sont en compétition avec eux:les coups volent,pleuvent,les têtes et les cannes tombent par centaine à la fois.Sur le sol,les couleurs se mélangent,vertes et rouges .Mais il faut se presser car le temps se couvre,ça sent l'orage,l'orange;dans une cahute,une vieille antillaise s'affaire sur sa machine à coudre,tandis qu'une couleuvre se glisse en coulisse,pourchassant le régisseur.Mais le serpent est bien plus vif que lui,il l'enserre,le sert si fort qu'il disparait définitivement de la scène.Un cerf,flambant neuf,tout droit sorti de l'usine,crée de toutes pièces par un cerveau électrique,part à la chasse aux cerfs-volants,aux éléphants,aux papillons et aux biches de nos vingt ans.Un serbe acerbe,du sang croate sur les mains,à l'aide d'une serpe,taille des plantations en libre-service,dans une serre.Drôle d'image,histoire immorale,immature,sortie tout droit de l'imagination d'un Imam troglodyte,une étrange créature qui n'a de cesse que de s'immoler par le feu d'un tord-boyau de son crû:sa gorge est  brûlante,son esprit fiévreux,en perpétuelle ébullition.derrière un paravent,des amours discrètes,secrètes,se font et se défont,suivant le vent,entrainant un parapente,sur une pente glissante.Par delà,un précipice ,une part de gâteau se fait la belle,partage des quarts de tartes,gagnées dans un pari incongru avec des petits enfants trop gourmands.Un myosotis chante du Pavarotti (Misogyne?) Le Mi et le Si bémol se battent pour être aux premières loges.Une mitaine pleure son capitaine,perdue,accrochée à une main-courante;mission de routine qui à  tournée au vinaigre,un triste sir devenu minable,ayant perdu la boule.Prisonnier d'un mirage,hallucination d'un poivrot,ancien légionnaire.Une sirène bat des cils,cligne des yeux de biche dans un silence de cierges de Pâque:elle cire un parquet ,vieux comme le Monde.La soupe des mots à bien mijotée dans ma tête en forme de poêlon,le ciment de mon histoire a bien pris,j'ai dû cibler le rat,le râleur aux poils longs,ce vieux poilu qui nous empeste depuis des siècles;laissant trainer ses poils de cul sur le divan.Ras le bol de ce dieu Râ,des sphinx,des Néfertiti,ils ont assez ramonés ma cheminée,j'ai appelé les pompiers,l'ambulance pour ramasser tous ses tordus!



25/02/2013
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