Boris Lesoir

Boris Lesoir

Un preux chevalier

 Un drôle de coco en armure marchait sur une grande avenue New-yorkaise,tirant derrière lui un cheval de bois à roulette.

Les passant ébahis restaient pétrifiés en voyant ce géant de fer au visage sévère,sorti tout droit de la cuisse de Jupiter ou de dieu sait quel enfer.

Un antiquaire le croisa,voyant cette fabuleuse armure,lui proposa de l'échanger contre un jeans ,une chemise à carreau,un chapeau et une paire de bottes de cowboy,mal lui en prit,le preux chevalier ne fit ni une ni deux et lui trancha la tête,qu'il ramassa comme un bouquet de fleur et l'accrocha à sa ceinture,en guise de trophée;seuls quelques gamins inconscients l'applaudirent.

Il continua son chemin sans se soucier des cris de la foule affolée qui fuyait en tous sens,une patrouille de police,sirène hurlante le pourchassa,alors il enfourcha son cheval de bois qui se transforma en Pégase et s'envola sous une pluie de projectiles.Un hélicoptère fut envoyé à la rescousse,mais cette étrange monture avait déjà disparue,volatilisée.

Plusieurs jours se passèrent sans que nul ne revu cet individu,comme un mauvais rêve,seul témoignage de la réalité,le corps sans tête de l'antiquaire.Un soir à Harlem,il refit son apparition,pour essayer de passer inaperçu,il avait enfilé un long pardessus,cachant en partie son armure,son cheval de bois dans un sac de voyage,un chapeau mou sur la tête,une paire de lunettes noires.

Très vite,il fut pris à parti par une bande de jeunes blacks,de la racaille,dealers de crack,armés jusqu'aux dents,voyant cet étranger sur leur territoire,ils décidèrent de l'envoyer six pieds sous terre.Ils le coincèrent dans une étroite ruelle,il était pris entre deux groupes d'une vingtaine de gus,il restait imperturbable,ne disant mot sous les insultes et les menaces de ses adversaires étonnés.

Armés de battes de baseball,ils se ruèrent sur lui,certains de le réduire en bouillie,il reçu quelques coups qui rebondirent  sur son armure quand il sorti de son pardessus un fléau d'arme,il se mit à frapper comme un forcené,déchiquetant les chairs autour de lui,fracassant les crânes.

Très vite,les jeunes sortir leurs flingues,voyant la tournure des évènements,les balles fusèrent,frappant l'armure de l'inconnu,qui renvoya chacune d'elle vers son expéditeur qui tombais foudroyé,ce fut l'hécatombe,pas un ne survécu,il les acheva un à un.Trouvant que cette ville était bien trop sauvage,il enfourcha son cheval ailé qui l'emmena dans sa forêt enchantée qu'il n'aurait jamais dû quitter.



12/04/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 16 autres membres