Boris Lesoir

Vraiment absurde, cette histoire.

Elle commence par ton incompréhension qui est mienne.

Dérision de la raison,je ris de ne ne pas te comprendre.

De ne pas me comprendre.

Qui suis-je? Personne pourtant.

Juste un , moi,un je,un tu?

La conversation est difficilienienne, entre toi et moi.

Suis-je ? Es-tu?

Es-tu en veine,suis-je  chanceux de notre incompréhension?

Tu as les blancs et moi les noirs, échec et mat,noirs sur blancs.

les jaunes gagnent,les rouges pleurent.

Tu penses à ,et je pense que.

Sorties mondaines,soirées  huppées,entre des hordes de babouins.

Orge de barbarie,ogres de barback,viandes hachées,steaks hachés en tous genres.

Le maître des lieux,des mots interdits,des jeux,me jette à coups de pompes.

Savamment  orchestrée,cérémonie  philharmonique,philanthropique.

Royaume de l'absurdité,insalubrité de mon esprit.

Je broute une vache en jachère,un soir d'hiver.

Vache maigre,ou enragée.

Salubrité,sociabilité oblige.

Je mange des Nems,toi des persiennes.

A chacun ses goûts,ses couleurs.

L'histoire de points,de la ponctuation est aléatoire.

Point virgule,à la parenthèse, charentaise.

Contradiction,tu aimes les ectoplatstiennes,,moi les bohémiennes.

Je cours dans un pléonasme,toi dans une bassine aux milles marasmes.

J'ai adulé,la Femme;bien qu'imparfaite,je persiste.

je ne suis point à la recherche du parfait.

Mais de l'imparfait,plus difficile à trouver.

Je recherche la Femme idéale,

celle qui  ne m'aime pas,

celle que l'on ne considère pas,

celle qui est,sans le savoir.

Absurdité