Boris Lesoir

Boris Lesoir

Histoire de non sens

Un coeur en forme d'artichaut,un autre à géométrie variable,fondant au chocolat comme neige au soleil.

Une vie en forme de courge,une vie en l'air,en suspension,particule élémentaire se demandant comment faire.

Congé de maladie en voyage d'affaire,décalage horaire à tous les étages.

Pression artérielle élevée ,influant les cours du marché,pas de décompression possible.

Humanité égarée sur une route mal éclairée,pas de retour en arrière,trop de barrières.

Rupture d'anévrisme,poste de premier secours,abandon du maître-nageur.

Sueur froide pour un nuit chaude,pour une bobonne en mal d'amour, mal de mer.

Lueur d'espoir pour un coeur mécanique,à remontoir,bouton poussoir sur le trottoir du désespoir.

Lever de drapeaux et coucher pour des morceaux de chair en lambeaux.

Porte mal fermée sur un courant d'air,promesse d'un jour meilleur.

Solstice pour un soliste,solitaire en quête de nouvelles notes;  bleues,rouges,notes en forme de pommes vertes,de bananes jaunes,

notes anticonformistes évitant les noires et les blanches.

Jeu d'échec à taille humaine,quelques chevaux devenus fous,des pions se prenant pour des rois,une tour emprisonnant la reine.

Les jeux sont fait,rien ne va plus,qui dit mieux; la roulette n'en fini plus de tourner et les joueurs fatigués ,harassés ont fini par abdiquer.

Au passage d'une roulotte,les petits enfants jettent des rêves par les fenêtres.

Un chat borgne joue du hautbois pour une belle tranche de vie.

Un voleur de sentiment s'enfuit en courant,pourchassé par une peau de vache,ou bien d'orange.

Un orage furieux ,jette des éclairs sur les passants désorientés,des orientaux.

Des patients aux ventres creux se font charcuter par un géologue fou de littérature anglaise.

Un oiseau récupère ses plumes,un homme déplumé s'éloigne à grands pas.

Sur un paysage lunaire,un vers à soie creuse des cratères, sous le regard intéressé d'un scarabée doré;voyageur interstellaire roulant sa bosse.

La fée Carabosse en plein combat de boxe contre un kangourou,les paris sont ouverts,sous les yeux d'une foule émerveillé ; les sept nains,des adultes endimanchés,des femelles sans alibi.

Dans un cagibi,un colibri ,en queue de pie,chante des airs d'opéra,d'apéro.

Ce sont les aléas de la vie,de la mort qui se trémousse déjà,bien propre sur elle,transparente et brillante.

Des yeux exorbités,se font un clin d'oeil révélateur,un bras livre un combat acharné contre une jambe de bois,

un foie se débat avec un tas de préjugés cirrhosés.

La nature humaine est variée,parfois avariée.



06/01/2013
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